Histoire d’Akbou

Ville de 80 000 habitants , Chef lieu de Daïra dans la Wilaya de BEJAIA , entourée par les communes de Tazmalt, Ouzellaguen, Amalou et Chellata, Ville avec un potentiel économique et industriel parmi les plus élevés en Algérie .

L’époque Préhistorique
L'actuelle agglomération d'Akbou est une récente création de l'administration coloniale de 1874, un site préhistorique remarquable se trouve sur le versant sud-est de l'Adrar Gueldamane dominant la vallée du Debbous sur plus de 250 m, une grotte, a été occupée durant le Néolithique par des hommes qui façonnèrent céramique et outils sur os et silex. Des fouilles ont été entreprises dans la grotte et elles mirent à jour des ossements d’animaux .

L‘époque Antique
Le vestige le plus remarquable de cette période est le mausolée romain d'Ausium, attribué à la famille numide romanisée de Firmus. Il se signale au milieu de la vallée de la Soummam sur le fameux « Piton d’Akbou «.

L'époque Ottomane
La vallée de la Soummam faisait alors partie du Beylik de Constantine, très proche du royaume des Béni Abbes (Ath Abbas), Province dirigée par la dynastie des Amokrane (Mokrani), dont le centre est située dans les Bibans, la citadelle de la Kalâa (située dans l'actuelle commune d'Ighil Ali). 

L'époque française
Vers 1851, L’administration coloniale décide de conforter Ben Ali Cherif comme Bachagha sur les Illoulen ou-Sameur, les Ath-aidal et Ouzellaguen. 

L'insurrection de 1871
A noter que la ville d’Akbou a participé à l'insurrection de 1871 contre l’occupant colonial, déclenchée en mars à Medjana, par le Bachagha Mokranî et relayée en mai de la même année par la ville de Seddouk, représentée par Cheikh El Haddad, personnalité emblématique de la confrérie de la Rahmaniya en Algérie. 

La commune mixte d'Akbou
Après l'échec de l'insurrection, les autorités françaises :
- Mènent une répression sans pitié sur tous les plans : militaire, pénale et économique.
- Confisquent et redistribuent les terres les plus fertiles de la vallée de la Soummam aux colons par le biais du centre de colonisation de Metz qui est l’appellation coloniale d’Akbou.
- Suppriment le bachaghalik de Chellata et établissent à sa place une commune mixte qui regroupe les douars du secteur désignés par le Sénatus-consulte de Napoléon III .
- Akbou est choisi comme chef-lieu de la commune-mixte et débute ainsi son essor

Économie et industrie
Akbou est devenue l’un des grands pôles économique du pays, qui continue à se développer et des entreprises de renommée mondiales s’y sont installées.

À cela, il faut ajouter :
- Deux importants marchés. Le premier est un marché de gros de fruits et légumes, le deuxième est un marché de véhicules qui drainent beaucoup de monde.
- Un secteur bancaire important
- Un atout sur le plan de l’hydraulique, le grand barrage de Tichy-haft, pour répondre aux besoins de la population, de l’industrie et de l’agriculture.
- Une liaison routière qui se développe, avec un nouveau tronçon d’autoroute menant à Bejaïa et vers l’est et l’ouest du pays.
- Un budget et une fiscalité parmi les plus positifs du pays.

La ville d’Akbou continue à se développer avec de nouvelles équipes communales.